Créé en 1994, le Cercle est un lieu d’échange et de réflexion qui réunit une cinquantaine de Présidents des filiales des principales multinationales étrangères implantées en France.

Le Cercle poursuit 3 objectifs :

  • Aider ses membres à mieux maîtriser l’environnement culturel, politique, économique et social français ;
  • Permettre aux décideurs publics de recueillir le ressenti des Présidents de filiales françaises de groupes étrangers sur les politiques menées en matière d’attractivité et de mobiliser ceux-ci pour en faire des « ambassadeurs » de la France auprès de leurs maisons-mères afin qu’elles y développent leur présence ;
  • Favoriser l’échange entre les membres sur leurs « bonnes pratiques » et les problématiques qui, en tant que responsables de filiales françaises de groupes multinationaux, leur sont spécifiques.

Le Cercle se réunit à l’occasion d’un dîner mensuel.

La « nature » du Cercle

  • Le Cercle a pour seule vocation d’être un « Cercle d’échange et de réflexion » entre des chefs d’entreprises ayant en commun d’être à la tête de sociétés à capitaux majoritairement étrangers installées en France et ne saurait en aucun cas être un lieu d’influence menant des actions de lobbying.
  • Le Cercle tient scrupuleusement à ne pas apparaître comme le « ghetto » des étrangers en France mais comme une structure où des entreprises à capitaux étrangers « citoyennes de France » réfléchissent ensemble aux problèmes qui leur sont spécifiques.
 

Objectifs

La constitution du Cercle a été portée par une triple préoccupation :
Aider ses membres à mieux maîtriser l’environnement politique, économique, social et culturel français.
Souvent imprégnés de la culture de leur origine ou ne pouvant totalement s’abstraire de celle de leur maison mère, les chefs d’entreprise dirigeant des groupes étrangers installés en France éprouvent quelquefois des difficultés à maîtriser un environnement culturel national, souvent complexe et parfois mouvant. L’ouverture à l’international faite par la France a fortement lissé les difficultés rencontrées par les groupes étrangers qui souhaitent s’installer ou se développer en France. Restent quelques sanctuaires ou bastions qui se dressent, au nom de l’exception culturelle française, sur la route de leurs projets dans une France où les entreprises du Cercle se veulent « citoyennes ».
Amener les puissances publiques et les décideurs français à intégrer dans leurs choix la singularité des sociétés à capitaux étrangers installées en France.
Les puissances publiques françaises ont, sans ambiguïté, fait le choix d’engager une politique de promotion de l’attractivité française auprès des investisseurs étrangers et de favoriser l’accueil de sociétés étrangères en France.
Ce choix, porté par une conviction forte que l’investissement étranger vient féconder l’économie nationale, a fait de la France un pays leader en matière d’accueil de l’investissement direct étranger et a permis aux entreprises étrangères d’occuper une place forte dans notre économie nationale où elles réalisent près de 35 % du PIB, 30 % des exportations, 28 % des investissements et assurent 24 % de l’emploi dans le secteur manufacturier.

Cette contribution majeure à la compétitivité française mérite toutes les attentions et notamment celle qui tient au positionnement particulier des groupes étrangers installés en France. Car, citoyennes françaises, elles n’en relèvent pas moins de centres de décision installés à l’étranger qui sont imprégnés d’une autre culture et déterminés par des visions globales. Sensibiliser les puissances publiques françaises sur cette contrainte propre est indispensable pour fixer et développer la présence de sociétés étrangères installées en France.
Favoriser l’échange entre les membres du Cercle sur les problèmes de management qui, en tant que filiales françaises de groupes multinationaux, leur sont spécifiques.
Responsables « locaux » de firmes qui pensent « global », les dirigeants de sociétés étrangères installées en France, s’ils ont à faire comprendre aux puissances publiques locales la spécificité qui est la leur, ont aussi pour préoccupation de faire comprendre à leur maison mère les singularités de l’environnement local dans lequel ils œuvrent. Souvent confrontées à des problèmes comparables liés à la mise en place de nouvelles stratégies impulsées par leur maison mère, les entreprises membres du Cercle trouvent en celui-ci l’occasion d’échanger leurs expériences, de trouver inspiration dans celles des autres, de confronter des préoccupations partagées pour sortir de l’isolement dans lequel souvent ils sont amenés à prendre leurs décisions.

 

Activités

Le Cercle se réunit à date fixe, tous les mois, à l’exception du mois d’août, lors d’un dîner qui débute à 20h00 et se termine à 23h00 au plus tard.

Trois types de dîners sont, au regard des objectifs du Cercle, organisés :

  • Dîner à l’occasion duquel le Cercle accueille une personnalité extérieure ;
  • Dîner à thème animé par un ou plusieurs membres du Cercle ;
  • Dîner libre d’échanges entre les membres du Cercle.

 

Fonctionnement

Le Cercle est animé par un Bureau.

Le Bureau est chargé de définir le programme d’activités et de procéder à l’examen des admissions qui seront soumises à l’approbation unanime de l’ensemble des membres du Cercle.

Le Bureau est composé de :

  • Doris Birkhofer, Présidente SIEMENS
  • Corine de Bilbao, Présidente MICROSOFT
  • Frédéric Collet, Président NOVARTIS
  • Gaétan de L’Hermite, Président COMPASS GROUP
  • Nicolas de La Giroday, Directeur général GENERAL MILLS
  • Eric Fourel, Président EY
  • Olivier Marchal, Chairman France BAIN & COMPANY
  • Xavier Susterac, Président APTAR
  • Florence Tondu-Mélique, Présidente ZURICH
  • Amélie Vidal-Simi, Présidente MONDELEZ

Le secrétariat général du Bureau est assuré par Christian Auboyneau, Directeur Général de la société D.Z.A.

Le secrétariat administratif du Cercle est assuré par la société D.Z.A.

 

Adhésion

Le Cercle réunit une cinquantaine de chefs d’entreprises de sociétés à capitaux majoritairement étrangers installées en France. Toutes les « nationalités » étrangères ainsi que tous les secteurs d’activités sont éligibles à l’admission au Cercle.
L’adhésion au Cercle se fait sur le principe de la cooptation pour assurer la cohésion du groupe et préserver l’esprit convivial que les fondateurs ont souhaité lui donner. Ce principe de la cooptation a aussi pour objet de régler le problème de la multiplicité des « représentations » sectorielles.
L’adhésion se fait intuitu personae. Tout changement à la tête d’une entreprise dont le Président a été membre du Cercle n’entraîne pas ipso facto son remplacement par un successeur qui, pour y participer, doit se soumettre à la règle de cooptation.
Le Cercle est, autant que possible, composé de personnalités appartenant à une même « génération » et ayant suffisamment de caractéristiques communes pour fonder l’affectio societatis et les complicités indispensables à tout club pour efficacement fonctionner.
Le montant annuel de la participation aux activités du Cercle est de 5 030,10€ HT (dont 457€, de participation forfaitaire aux frais de dîners mensuels).

Ce montant est versé à la société D.Z.A. pour couverture des frais de préparation, d’animation et d’administration.

Être membre du Cercle
“ Les règles du jeu ”
Le Cercle est la propriété de tous ses membres. Sa qualité et son rayonnement dépendent de l’engagement et de l’investissement personnel de chacun.

A ce titre, chaque membre s’engage à :

  • Participer régulièrement aux activités du Cercle. Un taux de présentéisme se situant entre 50 % et 60 % est la norme.
  • Accepter de s’investir dans l’animation des dîners (membres du Bureau).
  • Être attentif à ceux qui sont susceptibles de venir rejoindre le Cercle, de parrainer des candidatures et d’accompagner le nouveau membre dans ses premiers pas dans le Cercle.
  • Respecter les règles régissant l’éthique des affaires, le droit de la concurrence et les règles de compliance. A ce titre, les membres du Cercle s’engagent à s’interdire toute intervention qui lors des dîners serait susceptible d’être interprétée comme relevant des obligations déclaratives de la loi Sapin 2.

 

Membres d’honneur

L’évolution de carrière des membres du Cercle peut les amener à quitter l’entreprise qui les rendait éligibles au Cercle, soit pour rejoindre une société française, soit pour prendre du recul avec la vie active, soit de nouvelles responsabilités au sein de leur société qui les éloignent de la France.

Sur décision unanime du Bureau, ces membres qui quittent le Cercle peuvent se voir proposer de devenir Membres d’honneur du Cercle, eu égard à leurs contributions aux activités de celui-ci.

Être Membre d’honneur du Cercle donne un droit d’accès au dîner de fin d’année avec les conjoints.

Les Membres d’honneur du Cercle conservent un accès au site extranet du Cercle, figurent dans le trombinoscope du Cercle et reçoivent un exemplaire de ce dernier.

La participation au Cercle en tant que Membre d’honneur ne fait pas l’objet d’une cotisation.